samedi 15 mars 2008

DISCRIMINATION ET CEDAW, c'est quoi !

Femmes - Discrimination - Et C E D A W.

CEDAW signifie :Convention of the Elimination of all forms of Discrimination Against Women.

Historique:

1- Le 10 dec 1948, l’Assemblée Générale de Nations Unies avait préconisé « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits, égaux et inaliénable \....\ fondements de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». Elle y précise également « l’égalité des droits de l’homme et de la femme » (Préambule).

2 - Le 18 dec 1979, les États signataires de la CEDAW (Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discrimination contre les femmes) ont formulé uns statut apte à protéger la femme. En effet malgré la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la femme continue à être l’objet d’importantes discriminations qui violent le principe de l’Égalité des Droits. Pour pouvoir établir les résultats de la Convention L’article 17 prévoit un Comité de 23 « experts de grand prestige moral ».

3 - Toutefois ce Comité, renforcé en 1999 par un « protocole facultatif », à pris des positions non seulement éloignées des intentions des États signataires de la CEDAW, mais aussi, semble-t-il, qui mettent en danger la dignité de la femme, qui est de moins en moins perçue dans la perspective « des droits égaux et inaliénables qui constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde » (D.H., préambule).

4 - L’ambiguïté provient de la position hostile au mariage et à la mission de la femme comme mère et comme épouse qui constitue en elle-même la véritable discrimination.

5 - On peut y lire, dans l’article premier : « En application de cette Convention (CEDAW), l’expression discrimination contre la femme inclut toutes sortes de distinctions, exclusions ou restrictions, fondée sur le sexe, qui ait pour résultat la limitation ou la privation, par la femme, de la reconnaissance , jouissance ou libre exercice – et cela indépendamment de son état civil, sur la base de l’Égalité entre homme et femme – des droits humains et des libertés fondamentales dans les sphères politiques, économiques, sociales, culturelles et civile ».

6 - Dans l’article 2 de la Convention, les États qui y souscrivent s’engagent à « prendre toutes les mesures, y compris les mesures législatives, pour modifier toute loi, règlement, us et pratique discriminatoire contre la femme ». Les limitations et les ambiguïtés ouvrent les portes pour que les Organisations Internationales et leurs institutions, ainsi que le Comité institué par la même Convention, puissent faire pression pour introduire des lois qui servent dans le cadre juridique aux concepts mentionnés. Accepter ces pressions consisterait à accepter les prétentions d’un véritable colonialisme culturel irrespectueux, précisément dans le champ des valeurs, de la souveraineté des peuples.

7 -
Les recommandations du Comité et les valeurs de la famille et de la vie : Le protocole facultatif de la CEDAW a des conséquences multiples, variées et surprenantes. L’article 5 de la Convention affirme que les États membres prendront des mesures appropriées pour modifier les modèles comportementaux socioculturels, entre les homme et les femmes dans le but d’éliminer les préjugés et les pratiques, habituelles ou non, fondées sur l’idée d’infériorité ou de supériorité de l’un des deux sexes ainsi que sur les rôles stéréotypés imposés aux hommes et aux femmes. C’est dans cet état d’esprit que le Comité cherche à imposer l’introduction de mesures capables de modifier les modèles de conduite socioculturels et de changer les structures traditionnelles de la famille. (Principe de déconstruction des modèles…des archétypes, des paradigmes sociaux…/ pour reconstruire à partir d’une idéologie nouvelle / le GENDER par exemple)

8 - L’exemple du Chili, nous montre les recommandations du Comité qui « incite le gouvernement à promouvoir le changement d’attitude de perceptions sur les femmes et sur les hommes à propos de leurs rôles respectifs dans leurs foyers, leurs familles, leur travail et la société en général et à soutenir énergiquement les lois qui autorisent le divorce. Voilà ce qui constitue une évidente intrusion dans la culture et la législation, sans tact pédagogique, fondée, sans aucune légitimité, sur des concepts de mariage et de famille – si divers selon les cultures – et avec une connaissance tout à fait insuffisantes de leurs racines et de leur évolution culturelle. Ils ont raison ceux qui affirment qu’IL N’Y A PAS DE PIRE DISCRIMINATION QUE L’OPPRESSION ET LA DICTATURE CULTURELLE.

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Source : Francisco J. Errazuriz Ossa.
Travail réalisé à partir de l’Article p. 535 à 539.

Dans le « LEXIQUE des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques » du Conseil Pontifical pour la Famille, Édition Pierre TÉQUI, 2005.
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