mardi 18 mars 2008

LE TERRORISME À VISAGE HUMAIN (extrait)

Chapitre XVIIUNE RÉVOLUTION CULTURELLE.

Il arrive souvent que les leaders d’opinion, les gardiens de la culture, les chrétiens soient paralysés par leurs hésitations, leurs ambiguïtés, leurs compromis lorsqu’il s’agit de défendre la vie humaine et la famille. Leur détermination à défendre l’une et l’autre est souvent grignotée par des concessions successives auxquelles ils consentent. La force des adversaires de la vie et de la famille vient du succès avec lequel ceux-ci affaiblissent les leaders pro-vie, de la facilité avec laquelle ils les divisent, de l’aisance avec laquelle ils s’infiltrent dans les organisations qui défendent la vie et la famille, et infléchissent les valeurs qui se rattachent à l’une et à l’autre.
Le FNUAP ne fait point de mystères de son action ni de ses intentions quand il s’agit pour lui d’agir au niveau des programmes culturellement sensibles, au niveau de la rééducation des leaders et de la redéfinition des objectifs que doivent rechercher – selon lui- toutes les organisations concernées, en particulier confessionnelles.

Une tactique éprouvée
Ce qu’il faut, selon le FNUAP, mais aussi dans l’UNICEF et l’OMS/WHO, c’est pratiquer l’entrisme, c'est-à-dire infiltrer les leaders culturels et les milieux chrétiens; c’est changer les mentalités, les valeurs auxquelles ont fait traditionnellement référence. En Clair : Il s’agit de faire une nouvelle révolution culturelle. Il ne suffit pas de changer les structures, comme le prétendait Marx; il faut changer radicalement les mentalités, comme y prétendait Mao Tsé-Toung. Du point de vue chrétien, le message le plus dangereux distillé par ces organismes n’est pas celui qui est divulgué et répandu à tout vent; mais celui qui distillé ad intra, c'est-à-dire dans l’Église et les consciences chrétienne, où il n’est pas rare qu’Il soit accueilli avec faveur et répercuté avec complaisance.
Le processus mis en œuvre pour arriver à cette fin indolore : C’est la célèbre technique du salami. Mise au point en 1947 par Mathias Rakosi (1892-1971), secrétaire du parti communiste hongrois; cette tactique à pour but de neutraliser puis de récupérer l’adversaire en obtenant de lui, tranche par tranche, ce qu’il ne concéderait jamais en bloc. Cette méthode éprouvée de grignotage est utilisée aujourd’hui pour arnaquer de nouveaux pigeons. Il s’agit de compromettre les leaders, en particulier religieux, en les entraînant dans un engrenage d’alliances dont ils seront tôt ou tard honteux, mais dont ils ne pourront se dépêtrer, d’autant qu’ils sont parfois exposés au chantages. Nous allons illustrer l’application de cette tactique en suivant brièvement mais pour ainsi dire littéralement ce que dit Culture Matters et d’autres publications… (p. 162)

Le Salami Brésilien :


Le cas du Brésil mérite une attention spéciale. Avec près de 2000millions d’habitants, le pays est considéré à juste titre comme le plus grand pays catholique du monde, même si cette qualification lapidaire doit être assorties de nuances et de réserves. En outre, le Brésil est pour le FNUAP, le laboratoire idéal ou peut être testé un programme complexe de déconstruction* du catholicisme, qui pourrait éventuellement être appliqué dans d’autres pays d’Amérique Latine – pensons notamment au Mexique – ou dans d’autres parties du monde …
*NOTE : La déconstruction que nous allons examiner ici concerne essentiellement le respect de la vie et de la famille. Cette déconstruction se poursuit actuellement sous une autre forme. Après avoir porté surtout sur les réseaux sanitaires, cette déconstruction porte sur les réseaux scolaires et éducatifs. Dans ces réseaux s’insinuent des programmes d’enseignements relatifs à l’éducation sexuelle et à l’idéologie du gender ou genre en français. (Parfois sous le titre d’E.M.P., Éducation en Matière de Population ».

TRAVAILLER DE L’INTÉRIEUR.

… Nous allons nous arrêter à deux autres documents de l’UNFPA/FNUAP. Dans le premier, Working from within, publié en septembre 2004, le FNUAP se félicite de son bon partenariat avec la « pastorale de l’enfance », organe de ma Conférence Nationale des Évêques Brésiliens (CNBB) : « La pastorale de l’enfance s’est rendue compte que les programmes qu’elle émettait sur la sexualité n’étaient pas suivi par les jeunes. En Clair, les responsables avaient besoin de changer leur approche s’ils voulaient communiquer avec cette importante audience. (…) Et la Pastorale de l’Enfance avait un réseau de volontaires et un staff, implanté dans tout le pays, pour exécuter le programme. Travailler avec la Pastorale de l’Enfance a conféré une certaine légitimité aux efforts du FNUAP et a facilité son engagement dans les Communautés de Base. Travailler avec le FNUAP a exposé les membres de la Pastorale de l’Enfance à de nouveaux concepts et a ouvert leurs perspective en matière de Santé Reproductive » (…)
Malgré la fin de ce partenariat (en 1999), une importante leçon se dégageait pour le FNUAP : Les institutions religieuses les plus puissantes ne sont pas monolithique ».

La publication que nous venons de citer est complétée par une autre, 24 Tips :
« Même à l’intérieur d’institutions apparemment monolithiques, il y a différentes écoles de pensée. Cherchez des domaines d’intérêt commun – la réduction des décès maternels et d’enfants, par exemple- qui peuvent fournir des points d’entrée pour un travail avec des partenaires non traditionnels ».

Suivons de plus près le chapitre que Culture Matters consacre au Brésil. Le FNUAP y part à la recherche d’un « front commun » avec l’ Église Catholique du Brésil. L’intérêt de ce chapitre est qu’il nous offre une illustration de la technique du salami. Nous mentionnerons les phases qui jalonnent la dégustation de cette savoureuse charcuterie.

L’INFILTRATION CULTURELLE ET RELIGIEUSE.
Le début du dossier présente un bref rappel de la situation du Brésil. Il y apparaît que le terreau ecclésial brésilien est favorable à l’infiltration culturelle et religieuse. On indique que l’Église compte 2600 prêtres, 2000 religieuses, 500 écoles (N.B. ces données sont des plus fantaisistes, M.S.). Après avoir signalé la croissance du protestantisme, le texte rappelle que des millions de catholiques de base croient dans le rôle crucial que joue (p.168) l’Église catholique dans leur vie. Pour atteindre les gens, l’Église organise des groupes qui répondent efficacement aux besoins du peuple. Parmi ces groupes, le plus grand et le plus important est la Pastorale de l’enfance. De même, la Conférence nationale des Évêques Brésiliens a largement contribué à la promotion des Communautés de Base; on en compterait entre 60 et 100 mille.
Dans les années 70, des membres de l’Église, s’inspirant de la théologie de la libération, lacent ces communautés et les mobilisent autour de thèmes sociaux comme la réforme agraire, la participation au gouvernement, l’éducation et la santé. En organisant les cellules communautaires, le message, divulgué par le clergé, par des religieuses et par des laïcs, était axé sur l’exploitation des travailleurs pauvres. En fait les femmes furent plus nombreuses que les hommes à adhérer à ces Communautés de Base, l’activisme politique conduisit à l’organisation de syndicats et de communautés militantes (arrivée du Salami).
Quand, en 1988, fut adoptée la nouvelle Constitution, la CNBB exprima son attachement à l’Église en matière de santé reproductive. Toutefois beaucoup de prêtres comprirent les effets dévastateurs de l’avortement chez les adolescentes, s’émurent du nombre d’avortement risqué et de la prolifération des familles monoparentales et/ou trop grandes (entame du salami). À la même époque, des féministes commencèrent à réclamer des droits reproductifs et sexuels, y compris l’avortement. C’était la fin de l’alliance antérieure entre l’Église et les féministes, désormais contestataires (première tranche du salami).
On constate donc que l’Église catholique n’est pas monolithique. Si des membres du clergé suivent l’enseignement de l’Église, d’autres suivent cet enseignement en adhérant au programme d’action du Caire (deuxième tranche du salami) ; un autre groupe, plus nombreux, appuie leurs fidèles dans leurs choix en matière de santé reproductive (troisième tranche du salami). Ces agents sont actifs en divers domaines : planification familiale, grossesses précoces, sida, etc. L’Église est ainsi présentée comme le plus grand partenaire du FNUAP parmi les organisations religieuses (quatrième tranche du salami).


LA PASTORALE DE L’ENFANCE.

C’est en 1982 qu’entre en scène la Pastorale de l’enfance. Cette organisation est née à l’occasion d’une discussion entre le Cardinal Archevêque de Sao Paulo (Dom Paulo Evaristo Arns) et James Grant ancien directeur exécutif de l’UNICEF (cinquième tranche du salami). Les activités démarrèrent en 1983. Elles sont dirigées par le Dr Zilda Arns Neumann, sœur du (page 169). Cardinal Arns (sixième tranche du salami). Cette organisation disposait de 153 000 volontaires. En un premier temps elle suivait l’enseignement de l’Église, en particulier sur l’espacement des naissances par les méthodes naturelles. Le FNUAP, quant à lui, s’occupait de ce même problème mais il y ajoutait les méthodes contraceptives modernes. Il y avait donc un terrain commun à la Pastorale de l’enfance et au FNUAP. C’était suffisant pour justifier une collaboration entre les deux entités (septième tranche du salami).
Le FNUAP commença par renforcer le financement d’un programme de radios sponsorisées par la Pastorale de l’enfance (huitième tranche du salami). Pendant 18 mois, par radio et du matériel imprimé, furent divulgués des programmes consacrés aux divers aspects de la santé reproductive, et ces programmes incluaient les méthodes modernes de contraception (neuvième tranche du salami). La Pastorale de l’enfance fournit ensuite, comme le FNUAP, des informations sur les méthodes contraceptives modernes, dans le cadre de ses activités avec des volontaires et avec d’autres travailleurs sociaux (dixième tranche du salami).

DE LA CONTROVERSE AU CONSENSUS.

Une évaluation de la collaboration entre le FNUAP et la Pastorale de l’enfance conduisit à la conclusion qu’il fallait élargir les interventions dans le domaine de la planification familiale, et qu’il fallait arriver à un consensus concernant les dossiers controversés, comme population et développement (onzième tranche du salami). Le FNUAP finança une autre évaluation en matière de planification familiale, de compétence, de sexualité chez les gens participants aux activités de la Pastorale de l’enfance. Les résultats ainsi identifiés étaient les mêmes que ceux observés dans la communauté plus large; ils incluaient l’avortement, les maladies sexuellement transmissibles, la maternité des femmes seules, l’avortement précoce, les enfants abandonnés, la violence liée au gender, les mauvaises compréhensions et les tabous concernant la sexualité (douzième tranche du salami). Beaucoup des membres de la Pastorale de l’enfance manifestèrent le désir de participer à des interventions visant à fournir des informations et des formations en matière de santé reproductive (treizième tranche du salami).
Comme la Pastorale de l’enfance constatait le peu d’audience de ses programmes radio auprès des jeunes, elle dut changer le contenu de son message pour atteindre le public des jeunes, ou croissaient le nombre de grossesses de d’avortements. Ce même groupe de jeunes était également ciblé par le FNUAP (quatorzième tranche du salami).
Le moment paraissait approprié pour élargir la collaboration entre les deux organisations. Le FNUAP pouvait apporter son aide par son mode d’aborder les problèmes et par le contenu de ses messages. Dans le cadre de (page 170) cette collaboration élargie, la Pastorale de l’enfance disposait d’un réseau de volontaires et d’un staff partout dans le pays (quinzième tranche du salami).

LE NOYAUTAGE.

Les efforts conjoints étaient bénéfiques pour les deux organisations. Cette collaboration donnait une certaine légitimité au FNUAP et favorisait l’implication de celui-ci dans les Communautés de Base en vue de promouvoir le Programme d’Action du Caire. C’est ce qui s’appelle du noyautage. Quant à la pastorale de l’enfance, ses membres seraient familiarisés avec de nouvelles conceptions, leur compréhension de la santé reproductive serait élargie, et ils bénéficieraient d’une nouvelle approche pour faire face aux problèmes des communautés (seizième tranche du salami).
Durant la même période, le FNUAP avait lancé au Mexique des Rodas de Conversa, des cercles de conversation. Cette méthode s’inspire des discussions menées dans l’Église sur l’enseignement concernant la religion. La discussion était cependant lancée sur d’autres thèmes et à partir d’autres points de vue. Les trois niveaux de ces cercles de discussion sont basés sur le processus catholique (largement diffusés par Cardijn, du moins pour les trois premiers points) : Voir, juger, agir, évaluer, et célébrer. Au Brésil, ces cercles de discussions ont bénéficié d’une participation active, qui, dans un climat de respect mutuel et de tolérance, à conduit à la discussion de questions relatives à la famille, à la santé reproductives, y compris les méthodes modernes de planning familial (dix-septième tranche de salami).
En 1999 le FNUAP dut mettre un terme à sa collaboration avec la Pastorale de l’enfance. L’explication officielle est que les ressources de cet organisme avaient été réduites. On peut toutefois se demander si cette collaboration était encore nécessaire, puisque tous les réseaux catholique concernés avaient été déjà mentalement déprogrammés-reprogrammés. La pilule, si l’on ose dire, était avalée. En fait, tout le salami avait été gobé; il n’y avait plus de salami.


D’UN SIÈGE À L’AUTRE.

Tirons une conclusion de la rapide revue à laquelle nous venons de procéder. Il est à craindre que les organisations religieuses n’offrent au FNUAP, sur un plat d’argent, leurs réseaux, leurs institutions, leurs installations, leur personnel, voire leurs ressources, et que le FNUAP se serve de ces organisations pour propulser son programmes de santé reproductive dans des contextes ou la culture est encore fortement imprégnée de références religieuses. Cette conception onusienne de la santé reproductive, avec tous ses thèmes connexes, s’infiltre dans tous dans toutes les ramifications des organisations (page : 171) religieuses, comme la maladie s’insinue dans le système nerveux, le système lymphatique ou la circulation sanguine. L’infiltration que l’on observe dans les institutions chrétiennes caritatives et hospitalières s’observe également dans les institutions éducatives. Celles-ci s’offrent parfois une autre illustration de la tactique du salami. C’est le cas lorsque ces institutions incorporent ingénument dans leurs programmes des thèmes comme la santé reproductive ou l’idéologie du « genre ».
Dans le chapitre suivant, consacré au sida et au préservatif, nous relèverons des indications révélant indiquant la tactique du salami déploie son efficacité en dehors des contextes décrits dans une Culture Matters analysés dans le présent chapitre. Après la citadelle brésilienne, nous assistons à un autre siège en règle : celui qui a pour cible les hommes les plus faibles de l a hiérarchie catholique et quelques-uns de ceux qui sont appelés à conseiller celle-ci.
Extrait du livre :
LE TERRORISME À VISAGE HUMAIN.
De Michel Schooyans
Aux Éditions : François-Xavier de Guibert
Imprimé en France, juillet 2006.

samedi 15 mars 2008

DISCRIMINATION ET CEDAW, c'est quoi !

Femmes - Discrimination - Et C E D A W.

CEDAW signifie :Convention of the Elimination of all forms of Discrimination Against Women.

Historique:

1- Le 10 dec 1948, l’Assemblée Générale de Nations Unies avait préconisé « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits, égaux et inaliénable \....\ fondements de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». Elle y précise également « l’égalité des droits de l’homme et de la femme » (Préambule).

2 - Le 18 dec 1979, les États signataires de la CEDAW (Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discrimination contre les femmes) ont formulé uns statut apte à protéger la femme. En effet malgré la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la femme continue à être l’objet d’importantes discriminations qui violent le principe de l’Égalité des Droits. Pour pouvoir établir les résultats de la Convention L’article 17 prévoit un Comité de 23 « experts de grand prestige moral ».

3 - Toutefois ce Comité, renforcé en 1999 par un « protocole facultatif », à pris des positions non seulement éloignées des intentions des États signataires de la CEDAW, mais aussi, semble-t-il, qui mettent en danger la dignité de la femme, qui est de moins en moins perçue dans la perspective « des droits égaux et inaliénables qui constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde » (D.H., préambule).

4 - L’ambiguïté provient de la position hostile au mariage et à la mission de la femme comme mère et comme épouse qui constitue en elle-même la véritable discrimination.

5 - On peut y lire, dans l’article premier : « En application de cette Convention (CEDAW), l’expression discrimination contre la femme inclut toutes sortes de distinctions, exclusions ou restrictions, fondée sur le sexe, qui ait pour résultat la limitation ou la privation, par la femme, de la reconnaissance , jouissance ou libre exercice – et cela indépendamment de son état civil, sur la base de l’Égalité entre homme et femme – des droits humains et des libertés fondamentales dans les sphères politiques, économiques, sociales, culturelles et civile ».

6 - Dans l’article 2 de la Convention, les États qui y souscrivent s’engagent à « prendre toutes les mesures, y compris les mesures législatives, pour modifier toute loi, règlement, us et pratique discriminatoire contre la femme ». Les limitations et les ambiguïtés ouvrent les portes pour que les Organisations Internationales et leurs institutions, ainsi que le Comité institué par la même Convention, puissent faire pression pour introduire des lois qui servent dans le cadre juridique aux concepts mentionnés. Accepter ces pressions consisterait à accepter les prétentions d’un véritable colonialisme culturel irrespectueux, précisément dans le champ des valeurs, de la souveraineté des peuples.

7 -
Les recommandations du Comité et les valeurs de la famille et de la vie : Le protocole facultatif de la CEDAW a des conséquences multiples, variées et surprenantes. L’article 5 de la Convention affirme que les États membres prendront des mesures appropriées pour modifier les modèles comportementaux socioculturels, entre les homme et les femmes dans le but d’éliminer les préjugés et les pratiques, habituelles ou non, fondées sur l’idée d’infériorité ou de supériorité de l’un des deux sexes ainsi que sur les rôles stéréotypés imposés aux hommes et aux femmes. C’est dans cet état d’esprit que le Comité cherche à imposer l’introduction de mesures capables de modifier les modèles de conduite socioculturels et de changer les structures traditionnelles de la famille. (Principe de déconstruction des modèles…des archétypes, des paradigmes sociaux…/ pour reconstruire à partir d’une idéologie nouvelle / le GENDER par exemple)

8 - L’exemple du Chili, nous montre les recommandations du Comité qui « incite le gouvernement à promouvoir le changement d’attitude de perceptions sur les femmes et sur les hommes à propos de leurs rôles respectifs dans leurs foyers, leurs familles, leur travail et la société en général et à soutenir énergiquement les lois qui autorisent le divorce. Voilà ce qui constitue une évidente intrusion dans la culture et la législation, sans tact pédagogique, fondée, sans aucune légitimité, sur des concepts de mariage et de famille – si divers selon les cultures – et avec une connaissance tout à fait insuffisantes de leurs racines et de leur évolution culturelle. Ils ont raison ceux qui affirment qu’IL N’Y A PAS DE PIRE DISCRIMINATION QUE L’OPPRESSION ET LA DICTATURE CULTURELLE.

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Source : Francisco J. Errazuriz Ossa.
Travail réalisé à partir de l’Article p. 535 à 539.

Dans le « LEXIQUE des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques » du Conseil Pontifical pour la Famille, Édition Pierre TÉQUI, 2005.
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vendredi 14 mars 2008

MANIPULATION DU LANGUAGE, TECHNIQUE

INFORMATIONS SUR LA MANIPULATION DU LANGUAGE:
  1. En ce qui concerne la loi naturelle, il existe deux bonnes manières de contraindre les gens à agir contre leurs convictions. La première est l’usage de la force mais, quand s’installe un régime violent et tyrannique, il faut alors opprimer constamment la population pour empêcher toute tentative de révolte. (Ex : Régime dictatorial de François Duvalier)
  2. Une solution plus efficace pour contraindre les gens à accepter de nouvelles habitudes est la manipulation du langage qui apparaît comme l’outil le plus opérationel dans le contexte d’une propagande systématique. ( Ex : Kapot – Li pa ka pa la- sous entendu pour éviter le sida alors que l’on sait internationalement que plus de condoms c’est plus de SIDA)
  3. Ce type de propagande cherche à inculquer de nouvelles convictions à ses victimes. Quand ces nouvelles habitudes sont implantées avec succès, les personnes s’imaginent que c’est de leur propre volonté qu’elles en arrivent à accepter ces nouvelles façons d’agir et les considérer comme leurs. (Processus de déprogrammation/reprogrammation)
  4. En effet toute manipulation sociale commence par la manipulation du langage. L’objet de cette manipulation est de manoeuvrer soigneusement l’opinion publique pour entraîner des changements de comportement. C’est l’une des violation de la dignité humaine la plus fondamentale parce que les membres d’une société contre laquelle ce procédé est utilisé ne sont plus des être humains, mais comme des objets à manipuler, qu’il faut ensuite dominer, « prendre en main » et contrôler. C’est en outre un procédé profondément immoral dans la mesure où il s’agit d’une tromperie préméditée. (Le terrorisme à visage humain)
  5. …Actuellement, ce type de manipulation sociale devient de plus en plus fréquent, surtout avec le développement du pouvoir étatique, l’influence des médias et l’institution d’enseignements libéraux. …
  6. La manipulation du langage est profondément contraire à la tradition, comprise comme une continuité vivante qui façonne la vie et la culture. Non seulement elle cherche à changer la réalité en en falsifiant la perception, mais elle est l’outil pour des changements contre nature et non organiques de la société.
  7. Cette idée de provoquer des changements non organiques de la société s’apparente à la théorie de l’Illuminisme qui définissait les changements sociaux qu’il proposait comme des progrès, alors qu’ils étaient à bien des égards des régressions. Au Mythe du progrès on oppose les personnes et institutions qui sont contre, en leur donnant l’étiquette « d’ennemis du progrès ».
  8. Par cette manipulation, il devient presque impossible de discerner la vérité ! …Un tel subjectivisme radical ainsi que le désir des groupe de pouvoir changer la réalité en la pliant à leur volonté….
  9. … l’idée sous jacente à ces tentatives est de construire un nouveau consensus reposant sur l’idée fausse que la vérité naît du consensus. L’instrument relativiste d’« élaboration du consensus» qui sert à inciter l’approbation apparente de la société est une méthodologie qui camoufle en douceur les différences et met en relief les points de convergence en les survalorisant. Les Nations Unies semblent avoir adopté sans réserve cette procédure dans leur conférence mondiales.

    QUE FAIRE ?
    La prise de conscience de l’existence de cette forme de contrôle de la pensée devrait nous permettre d’y résister en présentant avec constance la Vérité éternelle de façon claire et organisée.
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Source : Résumé tiré de l’article : « Ingénierie verbale » de Ignacio Barreiro, p.647 ss ; dans le « LEXIQUE des termes ambiguë et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques » du Conseil Pontifical pour la Famille, Édition Pierre TÉQUI, 2005.